Accueilactualite
04/04/2019

Les déchets pris en charge par SORTERA: le cas des déchets urbains d'entreprises

Les déchets pris en charge par SORTERA: le cas des déchets urbains d'entreprises

Hélas encore trop de poubelles d’entreprises détiennent des déchets pouvant être recyclés et valorisés ! Sur le canton de Genève en 2017*, les déchets urbains s’élevaient à plus de 290'000 tonnes dont 106'265 provenaient des entreprises. 59'685 tonnes ont été recyclés alors que 46'580 ont été incinérés. Les déchets urbains des entreprises s’apparentent à ceux des ménages. En général ces poubelles sont composées de déchets tels que du papier/carton, verre, déchets de restauration, matières organiques compostables, bouteilles en pet, fer blanc et d’aluminium ou encore de piles.

 

En partenariat avec les autorités cantonales, et pour compléter les efforts de tri à la source réalisés sur le canton de Genève, SORTERA sera en mesure de recevoir les déchets en sac des entreprises. Les équipements spécifiques ont été mis en place pour répondre aux demandes des autorités afin de garantir un tri optimal de ces matières. Grâce aux engagements pris par Sogetri, 6000 t de déchets urbains d’entreprises seront valorisés et transformés en matières premières secondaires sur les 25’000 t de déchets urbains d’entreprises escomptés. Le taux de valorisation du canton devrait ainsi augmenter de 2 %, permettant au canton de Genève de se rapprocher des objectifs fixés par la Confédération et d’éviter ainsi la mise en place d’une taxe au sac à Genève.

 

*inventaire 2017 des déchets du canton de Genève

 

La mission de SORTERA : proposer des techniques de tri optimum

Comment ? Grâce à un processus de tri multi-flux opéré par une technologie de pointe. Un système de tri robotisé prendra en charge les DIB-encombrants, les déchets urbains des entreprises ainsi que les déchets de chantier.

Déchets urbains des entreprises 
Après ouverture automatique des sacs, un séparateur balistique identifiera les différents déchets en fonction de leur densité, de leur taille ainsi que de leur forme afin de permettre leur valorisation. « Les corps plats » à savoir journaux, magazines, revues, emballages cartonnés remontent tandis que les objets volumineux sont redirigés vers le bas. Ceux-ci passent par un overband qui aimantent les métaux ferreux et les séparent des autres matières. Un séparateur de métaux non ferreux à courant de foucault permet ensuite d’extraire les métaux, les corps plats rejoignent le circuit commun aux autres catégories de déchets.

 

Déchets industriels banals et déchets à trier du bâtiment
Les matières sont dans un premier temps calibré par un broyeur, puis dans un second temps, envoyé sur un nouveau séparateur balistique. La fraction lourde est triée par des robots dont l’intelligence artificielle reconnaît, via des capteurs, le bois, le plâtre ainsi que les inertes. Puis, grâce à des pinces préhensibles, les séparent en fonction du type de matière. Quant à la fraction légère, celle-ci passe par un tri optique dont les caméras infrarouges identifient puis séparent le papier, le carton et les différentes qualités de plastiques. Enfin, la souffleuse du séparateur aéraulique optimise la fraction la plus fine.